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Guerre commerciale
Même si les impacts de la guerre commerciale restent incertains, l’évolution des politiques gouvernementales a déclenché une réinitialisation mondiale des systèmes économiques.
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Marchés européens
Les marchés européens devraient bénéficier d’une hausse des dépenses budgétaires, d’un environnement de consommation plus favorable et de nouvelles baisses de taux de la part de la BCE.
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Marché chinois
En Chine, la politique monétaire et budgétaire contribue à la consommation des ménages et devrait stimuler la croissance économique du pays.
Saisir les opportunités dans un contexte d’incertitude
L’évolution des relations commerciales et des alliances politiques a donné lieu à une réinitialisation mondiale des équilibres économiques. En conséquence, l’incertitude a grimpé en flèche sur les marchés mondiaux les six premiers mois de l’année. Toutefois, les périodes de changement sont souvent porteuses d’opportunités. Dans nos perspectives d’investissement de milieu d’année, nous partageons notre vision pour le reste de l’année 2025 et examinons la façon dont les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles entre les régions pour affronter un environnement volatil.
Ce qu’il faut surveiller en 2025
L’évolution de la guerre commerciale est un thème central en ce milieu d’année, et notre scénario central est défini par l’incertitude persistante. Nous avons également exposé un scénario pessimiste et un scénario optimiste, susceptibles de se matérialiser si les tensions géopolitiques s’intensifient ou si un répit a lieu. Télécharger les perspectives dans leur intégralité.
Scénario central
Pour notre scénario central, nous pensons que la volatilité et l’incertitude de la politique nationale américaine devraient persister pendant le reste de l’année. Nous prévoyons des droits de douane américains plus élevés que ceux des décennies précédentes, mais inférieurs à ceux initialement annoncés lors du « Liberation Day », et nous tablons sur une amélioration progressive des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine. Ces effets combinés entraîneraient probablement un léger ralentissement de l’économie américaine, bien que l’ampleur des réductions d’impôts et de la déréglementation puisse constituer un atout. Les pressions désinflationnistes en Europe et en Chine devraient permettre aux gouvernements et aux banques centrales de stimuler leur économie domestique.
- Diversification : nous pensons qu’il est important pour les investisseurs de diversifier leurs investissements dans différentes zones géographiques et catégories d’actifs au vu de l’incertitude persistante. Nous trouvons les actifs non américains attrayants et nous pensons qu’ils surperformeront durant le reste de l’année.
- Actions américaines : après une progression remarquable, les actions américaines semblent particulièrement exposées en raison de valorisations élevées. Nous privilégions les facteurs de faible volatilité, de qualité et de dividendes aux États-Unis tout en limitant l’exposition aux mégacapitalisations.
- Politique chinoise : les décideurs politiques encouragent la consommation des ménages dans le pays et soutiennent les dépenses d’investissement (CAPEX) dans les entreprises privées. Ces mesures pourraient entraîner une surperformance de la croissance économique chinoise par rapport au reste du monde, ce qui devrait profiter aux investisseurs en actions chinoises.
- Marchés européens : l’Europe devrait bénéficier d’une augmentation des dépenses budgétaires, d’une amélioration du contexte de consommation et de nouvelles baisses de taux de la BCE. L’économie de la région devrait également être stimulée par les folies dépensières de l’Allemagne en matière de défense et d’infrastructures.
- Actions britanniques : au Royaume-Uni, les actions présentent des valorisations attrayantes et des rendements de dividendes élevés en permanence. Ce marché a une forte pondération dans les produits financiers, qui devraient bénéficier de l’amélioration des prêts hypothécaires et de la pentification des courbes de taux.
- Obligations : compte tenu de l’incertitude et des valorisations élevées, nous sommes prudents en matière de prise de risque. Suite à la volatilité accrue de la politique et aux incertitudes qui pèsent sur les perspectives fiscales aux États-Unis, nous préférons les obligations mondiales hors États-Unis.
- Actifs alternatifs : nous sommes défensifs dans ce domaine en raison des risques de recul de la croissance, des valorisations élevées des actions et de l’activité favorable sur les marchés de capitaux. Dans ce secteur, nous voyons un potentiel dans la dette privée et les stratégies couvertes par rapport au capital-investissement.
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